Que sait-on exactement du chlore et de ses dérivés que l’on trouve dans l’eau du robinet ?
Les scandales sanitaires surviennent bien souvent après que les conséquences négatives qui en découlent sont confirmées par les chiffres. Les exemples de cet ordre sont nombreux, le cas de l’amiante est particulièrement connu mais il en est d’autres actuellement dont les pouvoirs publics semblent ne pas se préoccuper plus que ça : la pollution de l’air, la pollution par des ondes Wifi, les téléphones portables, l’aluminium, le fluor, le chlore, les additifs alimentaires impactent déjà aujourd’hui la santé et ne feront qu’amplifier si rien n’est entrepris sérieusement.
La dangerosité et ensuite cancérogénicité de l’amiante a été très vite connue dès le début du 20ème siècle et les pouvoirs publics en avaient connaissance. C’est aux États-Unis en 1970 que la US Consumer Product Safety Commission (CPSC) a commencé à interdire l’utilisation de l’amiante pour certains équipements. En France, il a fallu encore que s’écoulent 27 ans pour que des premiers textes restreignent puis interdisent ce produit cancérigène.
Mais qu’en est-il du chlore?
Le scandale du chlore éclatera tôt ou tard bien qu’aujourd’hui pour nos autorités sanitaires, le chlore soit inoffensif ! Certains organismes comme la Ddass annoncent timidement certains risques encourus par l’absorption de chlore mais ne manifestent pas d’inquiétude majeure à ce sujet …tout comme pour le nuage de Tchernobyl, les autorités compétentes nous informent correctement et veillent sur notre santé…
Quels peuvent être les effets du chlore sur la santé ?
Ce que nous dit la Ddas : « Le chlore réagit avec les matières organiques d’origine naturelle présentes dans l’eau, comme les feuilles en décomposition. Cette réaction chimique produit une famille de composés appelés sous-produits de la chloration. Ceux qu’on rencontre le plus souvent sont les trihalométhanes (THM), notamment le chloroforme.
La concentration de THM dans l’eau potable peut dépendre de plusieurs facteurs, dont la saison et la source de l’eau potable.
Plusieurs études chez l’homme ont également révélé un lien entre l’exposition prolongée à des concentrations élevées de sous-produits de la chloration et une incidence accrue de cancer (cancer de la vessie et peut-être du côlon) chez les sujets ayant consommé de l’eau chlorée pendant trente ans ou plus.
Les concentrations élevées de THM peuvent également avoir un effet sur la grossesse. Une étude sur les femmes ayant eu un cancer du sein, réalisée par des chercheurs de l’Université d’Hartford au Connecticut, a montré que : « les femmes ayant eu un cancer du sein avaient, dans les tissus de leur poitrine, une concentration en composants organochlorés 50% à 60% plus élevée que les femmes sans cancer du sein ».
Sous-produits de la chloration de l’eau
Extrait de cancer-environnement.fr . » Les sous-produits de la chloration (SPC) sont des substances chimiques qui se forment lorsqu’on ajoute des produits chlorés à l’eau pour détruire les microorganismes qu’elle peut contenir (bactéries, virus, etc.). Ils proviennent de la réaction entre les produits désinfectants et les matières organiques présentes naturellement dans l’eau. Les deux principaux groupes de sous-produits de la chloration de l’eau sont les trihalométhanes (chloroforme, bromodichlorométhane, bromoforme…) et les acides haloacétiques (acide monochloroacétique, acide dichloroacétique, trichloroacétique…). Le chloroforme, le bromodichlorométhane et l’acide dichloroacétique sont classés « cancérogènes possibles » (groupe 2B) par le CIRC ; les autres substances, dont l’eau potable chlorée, sont inclassables (groupe 3 du CIRC), ou non répertoriées.
Les principales voies d’exposition aux SPCs volatils (comme les trihalométhanes) sont l’inhalation et l’absorption cutanée (douches, bains, piscines), en plus de l’ingestion ; en revanche, les acides haloacétiques, peu volatils, sont presqu’uniquement absorbés par voie orale (Cantor, 2010).
Des associations entre les SPC et certains cancers ont été observées dans de nombreuses études épidémiologiques. Il s’agissait principalement des cancers de la vessie, du poumon, du rectum et du colon (InVS, 2006, part 1 ; Cantor, 2010). Certaines études ont montré une association entre l’exposition aux SPC et un risque augmenté de ces cancers, mais les résultats manquent de cohérence en termes de relation dose-réponse selon les localisations, et selon les composés et les espèces étudiés (les résultats et conditions des études expérimentales chez l’animal diffèrent de ceux effectués chez l’homme). Les données actuellement disponibles sont donc insuffisantes pour conclure à une relation causale entre l’apparition d’un de ces cancers et la consommation d’eau traitée par le chlore (InVS, 2011).
La limite de qualité fixée par décret est de 100 µg/L pour les eaux destinées à la consommation humaine (décret n°2001-1220, 2001). «
Source : cancer-environnement
Maladies hydriques ou cancers à long terme?
« Les données scientifiques montrent que les avantages de la chloration de l’eau de consommation (réduction des maladies hydriques – risque sanitaire immédiat – surpassent les risques sanitaires à long terme que peuvent poser les THM et autres sous-produits. »
Alors tout d’abord on ne peut pas faire autrement que de chlorer l’eau pour des raisons sanitaires et de sécurité. Il faut faire attention aux attaques bactériologiques (Vigipirate). Puis, pour des questions de santé, il est « préférable » de traiter l’eau au chlore pour éviter des maladies hydriques plutôt que les cancers à long terme!
Que disent les médecins et scientifiques américains qui se sont penchés sur la question ?
De nombreux articles américains principalement parlent de la relation entre le chlore dans l’eau et des différentes maladies, dont les cancers de la vessie, du colon, du rectum, et même du sein. Voici ce qu’écrivait le docteur Herbert Schwartz (biologiste et chimiste au Cumberlan County College) :
«Le chlore est si dangereux, qu’il devrait être interdit». Ajouter du chlore dans l’eau c’est comme mettre en place une bombe à retardement.
Cancer, troubles cardiaques, vieillissement mental et physique précoce sont des effets attribuables au chlore se trouvant dans l’eau de robinet. Il nous fait vieillir avant l’heure en accélérant les symptômes du vieillissement tels que le durcissement des artères. Je crois que si le chlore était proposé, aujourd’hui, pour la première fois, il serait interdit par la F.D.A. équivalent américain de l’AFSSA.
Le Docteur Richard Passwater (biochimiste) écrivait dans Super Nutrition for Healthy Hearts:
« l’origine des maladies cardiaques est apparentée à l’origine du cancer. « La chloration pourrait très bien être un facteur clé reliant ces deux grandes maladies. Le chlore crée les THM et les haloformes. Ces polluants chimiques puissants peuvent déclencher la production d’excès de radicaux libres dans notre corps. Les radicaux libres causent des dommages aux cellules. L’excès de radicaux libres peut engendrer sur les cellules musculaires lisses de la paroi artérielle des désordres et créer des mutations. La plaque fibreuse est par
conséquent formée essentiellement d’une tumeur bénigne. Malheureusement, cette tumeur est liée aux maladies cardiaques.
Conclusion
1-> Ne pas attendre une réaction des pouvoirs publics dans l’immédiat.
2 -> Ne pas attendre des années pour accepter une évidence déjà admise par de nombreux scientifiques.
Quoi faire ?
Chez soi, boire une eau pure et décontaminée.Comment ? Seule la distillation de l’eau apporte la certitude d’une eau pure.
En voyage, être très vigilant sur l’eau. Filtrer votre eau de boisson est sans aucun doute la meilleure solution pour ne pas gâcher son séjour par quelques bactéries ou virus !